"La liberté, c’est nous"

 

Vert, look asperge, ce matin je me suis réveillé

J’ai vu que la vie devenait de plus en plus folle

J’ai vu beaucoup d’ambulances sortir de l’hôpital,

J’ai vu qu’avec la COVID travailler est de plus en plus stressant

J’ai vu qu’il y a au nord plus de malades qu’au sud

Ou alors ils sont bien cachés

J’ai vu portés par des fées infirmières

Des Médecins fulgurants

Grands comme des Ours de Gloire

Courir des marathons choquants

Comme dans X—men Apocalypse

Courir contre la mort des chronos redoutables

 

Vert, look asperge, je regarde encore les news et m’interroge

Depuis quand les vaches font-elles de la politique ?

En Espagne il y a 1 328 832 cas

Il y a l'Azerbaïdjan en armes, il y a l'avenir de l'Arménie en balance,

Il y a des pays qui gagnent le gros lot avec une paix dangereuse

Il y a qu’en Amérique on est content des élections :

La société américaine devrait bientôt changer

Il y a un nouveau modèle dans l´administration du Théâtre

Des présidents très polyvalents qui portent une cravate noire sur une chemise blanche

Des poissons rouges dans un bocal

Ou des vaches cosmiques qui travaillent au jour magique de noël

On peut tout demander : elles ont la solution

Il y a, avec beaucoup d’humour dans les discours, les oracles d’Apollon :

En relisant bien le contrat on peut rouvrir les frontières

En Europe, on peut trouver de chouettes campings pour les célibataires

Avec beaucoup de cocktails, de rêveurs et de surprises

A Paris, comme en Hongrie, il y a des voyageurs qui voyagent

Chaque année nous sommes émus que les vacanciers reviennent

L’objectif cette année est de vendre beaucoup

Autrement plus que l’année dernière

Et puis il y a les harcèlements visuels :

Dans les véhicules, il y a des technologies

Dans les téléphones, il y a des équipements gratuits

Dans les arènes avec Kadjar, on peut « vivre plus fort »

Car il y a des circuits, des moteurs très puissants, des volants très grands, un équipement léger

Il y a, avec beaucoup d’humour dans les discours, les oracles d’Apollon :

Vive le climat : « il est encore permis d’espérer ! »

On peut faire de beaux rêves avec Lufthansa aussi

Il y a des survivalistes dans les villes d’aujourd’hui

 

Moi je n´ai plus envie de prendre l´avion

Bien que ce ne soit pas la tendance de l’été

Je voyage de bonne humeur

Dans un train de nuit, et m’immerge dans des lieux qu’on ne peut pas imaginer

Des lieux pleins de mystères

Je voyage de bonne humeur

Avec au cœur des rêves de vies nouvelles

Tout plein de remèdes contre la folie

Mon livre de français dont je connais le sommaire

Un coin lecture dans ma bibliothèque imaginaire

La nature que j’y trouve me donne satisfaction

Le the que j’y bois me fait sourire aux vieilles sorcières

Moi je n’ai plus peur c’est étrange

Je lis, ça me donne du bonheur

Quand je lis, je peux tout avoir

 

Moi j’ai bien grandi depuis ce matin, je ne suis plus un jeune, je suis plus âgé

Ce matin il n’est plus temps de dormir, je suis parti retrouver la liberté

Et ce midi je suis libre, je connais l’amitié, j’ai rencontré l’amour

Et j’écris des poèmes comme on fait des fourres-y-tout

J’y mets parce que c’est bien de se régaler sans se ruiner

Des perles de ricotta, des pépites de chocolat, tout plein de saveurs

J’y mets parce que c’est utile

Des habits de toutes les couleurs

J’y mets tout pour être sûr de ne rien oublier

J’y mets encore mon arc en ciel solitaire

Comme un pont au-delà des mers

J’y mets parce que notre génération arrive à tout

A être un peu plus sociale, à faire des choses géniales,

A un être juste une fois un peu spéciale

A repousser les découragements, à être généreux, à rendre des gens heureux,  

A confier nos cœurs pour dépasser nos peurs et à offrir du bonheur

J’y mets cette phrase qui reste dans ma mémoire

Comme un trésor d’espoir dans les villes en ébullition :

Tout est possible pour notre génération

 

Tout est possible pour notre génération parce nous voyons nos châteaux comme des tours

Que les tours seront des ruines

Que les ruines nous entourent

Dans nos villes comme des prisons

Des prisons qui ont des cellules

Des cellules qui ont des fenêtres

Des fenêtres qui sont la liberté

Et la liberté c’est nous

Nous qui sommes le futur

Le futur est entre nos mains

Nos mains qui disent NON

Non au racisme, à tous les fanatismes

Nos mains qui sourient

Pour dire OUI

Oui à l’amour, oui à la joie, oui pour vivre notre vie!

 

Poème collectif de la classe de 6B, décembre 2020

 

 

 

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